Le Régime écossais rectifié :
ses structures

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Partant de ses racines formelles et doctrinales, Willermoz a donné à son système ou régime une architecture concentrique, en l'organisant en trois "classes" successives de plus en plus intérieures et en même temps de plus en plus secrètes, chaque classe étant inconnue de celle qui qui lui était extérieure.

En outre, il a doublé le parcours initiatique de grade en grade par un enseignement doctrinal progressivement de plus en plus précis et explicite, au moyen d' "instructions" qui font partie intégrante du rituel de chaque grade.
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Une architecture concentrique


Cette conception d'ensemble, architecture du régime et doctrine, a été officiellement approuvée en deux étapes. D'abord sur le plan national, par le convent des Gaules, à Lyon (novembre-décembre 1778) lequel ratifia, entre autres, le Code maçonnique des loges réunies et rectifiées et le Code de l'Ordre des chevaliers bienfaisants de la cité sainte, qui demeurent les textes de référence du Régime explicitement mentionné par la Constitution du Grand Prieuré des Gaules adoptée le 30 avril 2005. Puis sur le plan européen, par le convent de Wilhelmsbad, en Allemagne (août-septembre 1782), tenu sous la présidence du duc Ferdinand de Brunswick-Lunebourg et du prince Charles de Hesse, principaux dirigeants de la Stricte Observance, qui se rallièrent à ce qu'on appelait à l'époque la "réforme de Lyon".


Deux classes ostensibles et une "secrète"

Dans sa structure d'origine, le régime écossais rectifié comportait trois classes, deux ostensibles et une "secrète":